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Confédération française démocratique du travail

La Confédération française démocratique du travail (CFDT) est une confédération interprofessionnelle de syndicats français de salariés, première ou seconde par le nombre de syndiqués en fonction du mode de calcul retenu (623 802 revendiqués en 20181, mais une étude de 2007 estimait que la CFDT avait moins d’adhérents que la CGT2) et la première dans le secteur privé depuis le 31 mars 2017 par son audience électorale aux élections professionnelles. En 2018, elle est la première organisation syndicale en matière d’audience électorale si on amalgame les résultats de la fonction publique et le secteur privé.

Force ouvrière

Force ouvrière ou FO — nom usuel de la Confédération générale du travail – Force ouvrière (CGT-FO), qui témoigne de ses origines cégétistes — est une confédération syndicale française, créée en 1947. Troisième organisation syndicale en importance, derrière la CFDT et la CGT, FO a recueilli, sur la période 2005-2006, 12,7 % des voix aux élections professionnelles et 15,81 % aux élections prud’homales de 20084. La mesure publiée en mars 2017, à la suite des élections professionnelles tenues de 2013 à 2016, donnent à FO un poids absolu de 15,59 % et un poids relatif de 17,93 %5, lui conservant sa place de troisième organisation syndicale. Dans la fonction publique, à l’issue du scrutin organisé les 20 octobre et 22 novembre 2011, FO devient, avec près de 18 %, la troisième organisation dans toute la fonction publique.

Syndicat CFTC, le syndicat constructif

La Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) est un syndicat de salariés français se référant lors de sa fondation en 1919 à la doctrine sociale de l’Église (DSE). Depuis 1947, elle s’inspire de la morale sociale chrétienne qui se réfère à la DSE. Lors du congrès confédéral de novembre 1964, une rupture est intervenue entre l’aile gauche du mouvement influencée par le marxisme (70 % des mandats, environ), favorable à la lutte des classes, et ceux qui restaient attachées aux valeurs chrétiennes. Les minoritaires décidèrent de maintenir la CFTC d’inspiration chrétienne alors que les majoritaires donnèrent le nom de Confédération française démocratique du travail (CFDT) à la structure issue de la transformation. S’en est suivi une longue et complexe bataille juridique. La justice finit par reconnaître que l’on ne pouvait pas qualifier de scission l’attitude de la minorité puisqu’elle continuait l’esprit et les valeurs chrétiennes de la grande CFTC. Sur un plan matériel, la loi de la majorité permit à la CFDT de récupérer la quasi totalité du patrimoine de l’ancienne CFTC. Depuis le retour de la CFDT dans le camp réformiste, les rapports entre CFTC et CFDT se sont apaisés. La CFTC a été reconnue « représentative » par un décret interministériel de 1966, au même titre que la CFDT, la CFE-CGC, la CGT et la CGT-FO au titre de la présomption irréfragable. Après la fin de celle-ci (par la loi du 20 août 2008 qui a mis fin à cette situation en introduisant de nouveaux critères de représentativité syndicale), elle a conservé sa représentativité ayant rempli les nouveaux critères lors des élections professionnelles. Avec la CFDT, l’UNSA et la CFE-CGC, elle constitue le « pôle réformiste » des centrales syndicales françaises.

Confédération française démocratique du travail

La Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres (CFE-CGC) est un syndicat français de salariés fondé le 15 octobre 1944 sous le nom de Confédération générale des cadres (CGC), qui présente la caractéristique de défendre les intérêts d’une catégorie professionnelle spécifique, l’encadrement. Cette spécificité en fait un syndicat catégoriel ouvert aux cadres, ingénieurs, agents de maîtrise et forces de ventes tant dans le secteur privé que public. La CFE-CGC faisait partie, jusqu’à la loi du 20 août 20082 des cinq confédérations de syndicat français de salariés considérées, par présomption irréfragable, comme représentatives par l’État. Depuis l’entrée en vigueur de la loi du 20 août 2008, la CFE-CGC a conservé son statut de syndicat représentatif au niveau national interprofessionnel. Cela lui permet de participer aux négociations nationales interprofessionnelles et d’être représentée dans les organismes paritaires. La CFE-CGC se définit comme un syndicat de proposition prônant avant toute chose le dialogue et la négociation. La CFE-CGC est adhérente de la Confédération européenne des cadres (CEC Euro Managers) et depuis juin 2014 observateur de la Confédération européenne des syndicats indépendants (CESI) qui regroupe essentiellement des organisations du secteur public en Europe.

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